Histoire de la magie

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A travers le monde, des rituels magiques se pratiquent dans toutes les cultures, et cela, depuis la nuit des temps. Ils servent les hommes à dessein bénéfiques et maléfiques selon les pratiques et selon les rites. La magie est née d’un ensemble de rituels qui s’est perfectionnée au fil des siècles, elle existe depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Dès lors que l’Homme a reposé son existence sur des êtres surnaturels et des croyances multiples, ils font appel à cet art mystique pour bénéficier de sa puissance. La magie peut permettre ainsi de jeter des sorts, d’obtenir des pouvoirs surnaturels, mais aussi de faire appel à des esprits. On l’utilise aussi pour vénérer des divinités ou pour obtenir leurs bénédictions, selon les cultures et les rites. Elle a été cependant considérée et traitée différemment au fil des siècles. De là s'est developpé l'art de l'illusion.

La magie au fil des siècles

Le mot magie est mentionné très tôt 515 avant J.C. sur des inscriptions perses, mais il est encore difficile de savoir à quand précisément, la magie a commencé. On lui tire des origines divines et certains pensent qu’elle existait même avant l’humanité. La magie est même pour certains le fondement de cet univers. Jadis, la magie était considérée comme naturelle et qu’il était tout à fait normal d’y avoir recours afin de communiquer avec les dieux, dont on est issu. Cependant, au fil des siècles par la puissance qu’elle pouvait dégager, elle était crainte et considéré comme maléfique. Les royaumes et les Églises qui utilisaient cet art divinatoire, ont renversé cette pratique, car elle était jugée incontrôlable et apporter plus de misères que de bénéfices. La magie en effet est utilisée soit pour faire le bien soit pour faire le mal (magie noire et magie blanche).

Voyant la montée de la magie noire et des divers actes malveillants perpétrés au nom de la magie et de la croyance, elle commença à être réprimée. Le moyen-âge a favorisé le déclin de la magie avec le contrôle de l’église, qui a alors considéré la magie comme principalement maléfique. Dès lors les pratiques magiques furent réduites et contrôlées par l’église prédominante. On garda et ne tolérera que certaines pratiques.

Les magiciens et l’église au moyen-âge

La magie ou le magicien est considéré comme un relais entre l’Homme et les esprits ou divinités. Craints et respectés, à l’origine, ils ont pris une tout autre place au fil des années. La magie prend alors divers statuts au fil des années. Durant le moyen-âge, elle est acceptée par l’église pour ses bienfaits positifs, elle fut même compilée à certains rites chrétiens. Ainsi, les reliques des saints de l’Église furent ainsi utilisées à des fins miraculeuses en complément des prières. On est encore loin de l'artiste illusionniste comme le magicien à Lille que l'on trouve à allo-magie qui amuse la foule avec ses trucage, à cette période la magie se voulait réelle.

On peut retrouver aussi l’utilisation d’amulettes, d’incantations, ou de signes. La prière mélangée à cet ensemble de rites fut ainsi considérée comme de la magie christianisée. Les grands mages ont été consacrés par l’église, on les appelle alors des prêtres. L’Église toutefois n’accepte pas les rites interdits, comme l’appel à des esprits malveillants pour des intérêts personnels ou malveillant. Ces rites furent pratiqués au nom de la religion ce qui poussera le Christianisme à s’écarter de ses mages.

La magie durant la renaissance

Durant cette période un peu plus cartésienne, on voit le développement de l’alchimie et de la chimie ainsi qu’un développement de théorie philosophique. Les rituels ancestraux ont perdu de leurs prestiges et sont délaissés pour des pratiques plus scientifiques. Chaque phénomène donc doit avoir une explication rationnelle, et ce qui dépasse la raison est contraire aux mœurs de l’époque. Durant cette époque toutefois, la magie a quand même contribuée au développement de ses nouveaux savoirs et a permis d’interagir avec deux mondes distincts. Cette alliance est ce qu’on appelle : l’hermétisme, ainsi, sont apparu des savants philosophes exerçant la magie et pourtant chrétien. Le but ultime était de pouvoir asseoir la domination de l’homme sur ce monde, ils sont même appuyés par les rois d’antan. Il n’était pas rare à cette époque que les mages étaient considérés comme des dieux, car il réunissait cet ensemble de connaissance.

Le déclin de la magie par la magie noire

Avec l’avènement de la magie noire, on colla à la magie la responsabilité des grands fléaux, et autres malices durant plusieurs années. Il existe toutefois une distinction entre la bonne magie et la magie noire. La magie englobe plusieurs pratiques, mais se divise principalement en deux catégories, la magie noire et la magie blanche. Selon l’intention et les rites utilisés, elle peut être de bonne ou de mauvais augure. Les esprits invoqués sont divers donc selon le type de magie qu’on veut réaliser. La magie blanche consiste à faire le bien autour de soi, avec la guérison, l’exorcisme, ou le fait d’attirer la chance sur quelqu’un. La magie noire quant à elle, beaucoup plus négative, consiste à invoquer les esprits pour faire du mal, comme le fait de jeter des sorts, de tuer à distance ou de rendre malade une personne, on l’associe volontairement à la sorcellerie et le satanisme.

La magie naturelle et rituelle

Si on se réfère à son origine spirituelle, la magie est issue des dieux, on l’appelle magie rituelle. La maîtrise de cet art n’est donc pas une science dont on peut en faire un apprentissage. Grâce à un lien qui unit le mage et l’esprit, il invoque ses êtres avec des rites spéciaux. On parle le plus souvent de dons, dans les livres antiques et non de connaissance pour ce type de magie. Cependant, la magie peut être aussi naturelle, elle est considérée comme une science ordinaire et on appelle ses pratiquants des savants et non des mages. La magie naturelle contrairement à la magie rituelle est donc créée et développée par l’homme, elle n’est pas innée et peut se transmettre de génération en génération. On parle le plus souvent de dons, dans les livres antiques et non de connaissance pour ce type de magie. Sans ce mystère en effet, les mages seraient considérés comme des scientifiques et alchimistes durant cette époque.